Journée Mondiale de l’Alzheimer, 21 septembre 2022

En cette journée mondiale de l’Alzheimer du 21 septembre portée par FranceAlzheimer, la FSGT 93 et sa Maison Sport Santé rappelle l’importance de la prévention et le rôle fondamental de la pratique d’une activité physique régulière dans la lutte contre l’apparition et le développement des maladies neurodegénératives.

Qu’est-ce-qu’une maladie neurodegénérative ?
Les maladies neurodégénératives sont des maladies chroniques progressives qui touchent le système nerveux central.

La maladie d’Alzheimer, de quoi s’agit-il ?
La maladie d’Alzheimer est causée par la dégénérescence des cellules impliquées dans la mémoire. Elle touche d’abord l’hippocampe, région cérébrale où se forment les nouveaux souvenirs, puis s’étend sur les autres aires du cerveau et impacte progressivement les autres systèmes de mémoire. Les premiers signes de la maladie sont la difficulté à se remémorer des événements récents, alors que les souvenirs formés il y a plusieurs années semblent préservés.

Il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement pour guérir ou freiner la maladie. Mais lorsqu’elle est diagnostiquée suffisamment tôt, une prise en charge adaptée peut permettre de ralentir sa progression. Accompagner la personne, stimuler ses fonctions cognitives, l’aider à travailler sa mémoire sont des gestes essentiels qui peuvent retarder l’apparition de la démence. Réciproquement, l’isolement, la honte, le manque de stimulation et la détresse psychique que traversent souvent les malades au début de la maladie sont des facteurs d’accélération du déclin cognitif.

C’est pour cette raison qu’il est primordial que le grand public soit informé et sensibilisé. Les aidants d’aujourd’hui et les proches des malades d’Alzheimer de demain méritent de disposer des ressources nécessaires pour faire face à cette pathologie cognitive de la façon la plus éclairée, saine et bénéfique possible.

3 mots d’ordres : valoriser et stimuler pour préserver
Dans l’inconscient collectif, le malade d’Alzheimer est systématiquement sénile, lymphatique, complètement dépendant, dépouillé de son humanité. Il est primordial de déconstruire cette idée. Alzheimer est une pathologie complexe, qui n’évolue pas au même rythme et avec la même ampleur selon les individus. Loin d’être réductibles à leur simple maladie, les patients Alzheimer sont, et ce jusqu’aux stades les plus avancés, des êtres humains à part entière, avec des émotions, des désirs, des passions.

Toute cette vie intérieure qui persiste et croît malgré les épreuves doit être nourrie et entretenue comme les braises d’un foyer. C’est en valorisant les capacités préservées de la personne atteinte d’Alzheimer qu’il est possible d’entretenir les liens qui l’unissent au monde extérieur. Ces moments, même s’ils sont parfois trop courts, durant lesquels la personne peut oublier ses troubles et ressentir de la joie ou de la fierté, sont des armes infiniment puissantes dans le combat contre la démence.

L’activité physique, un enjeu majeur ?
Elle est particulièrement pertinente pour maintenir l’indépendance fonctionnelle, ce qui est un élément important de leur qualité de vie. Elle comporte par ailleurs une dimension sociale cruciale : elle permet de réduire un certain nombre de troubles psycho-comportementaux, de limiter notamment les éléments dépressifs, l’agressivité et la déambulation. L’appétit, le transit intestinal, la souplesse, la tension artérielle, le contrôle glycémique, l’ostéoporose s’en trouvent également améliorés.

Promouvoir l’activité physique est déterminant pour cette population. Idéalement, elle doit s’accompagner d’une stratégie de lutte contre la sédentarité, comme par exemple limiter le recours aux psychotropes, encourager la marche pour se rendre au réfectoire et pas en fauteuil roulant, lutter contre la contention physique. Ces deux approches (promotion de l’activité physique et lutte contre la sédentarité) sont complémentaires et concourent à l’amélioration de la santé de ces patients.

Un certain nombre de recherches suggèrent que la pratique physique permet de retarder l’entrée dans la démence et de ralentir le déclin cognitif. Elle permet, entre autre, une réduction des risques cardio-vasculaires en protégeant le cerveau. Des études menées chez l’animal montrent également que le cerveau libère des facteurs neurotrophiques qui favorisent la création de nouvelles synapses. L’impact positif d’une activité physique sur la prévention du déclin cognitif est largement reconnu.

N’hésitez pas à contacter l’association FranceAlzheimer Seine Saint Denis. Ils sont joingnables par téléphone au 01 43 01 09 66 ou par mail à l’adresse francealzheimer93@gmail.com.

Les bienfaits du sport sont nombreux et en tout cas, permettent de prévenir l’apparition de pathologies, d’améliorer et d’entretenir sa santé, pour plus d’informations, rendez-vous sur notre rubrique Sport-Santé !